A partir du lundi 21 juillet, voici nos nouveaux horaires d’été!

Un papa mort à la Guerre. C’est à Argelès-Gazost que j’ai trouvé cette modeste boîte japonaise, véritable petit reliquaire contenant tout un assortiment de lettres officielles, de lettres personnelles, de photographies, de terre et de fleurs séchées prélevées sur les champs de batailles, consacrés à la disparition en 1916, en pleine bataille de Verdun, non loin du fort de Douaumont, d’un certain Edmond Joly. Cette petite boîte était encore dans la maison de sa fille, qui n’a quasiment pas connu son père. Ils étaient tellement nombreux ceux qui sont tombés, sans sépultures connues, et dont le souvenir a accompagné leurs familles tout au long du XXe siècle.







Changement de lieu, changement de vie, changement de nom. Il y a deux ans et un peu plus, nous sommes venus, ma fille et moi, s’installer dans cette bonne ville de Pierrefitte-Nestalas avec le cœur lourd et l’âme en peine. Notre nouveau foyer a trouvé sa place au 5 de la rue Pierre Brossolette, là où, jusqu’à la fin des années 1960, se tenait le Café Restaurant des Voyageurs, sur la route de Cauterets. Petit à petit, j’y ai installé ma librairie rêvée, avec beaucoup de livres, des anciens et des modernes, plein de vieux papiers, des vieux meubles, et plein plein d’objets. Ces objets, Katrine se moquait de moi en me disant qu’il lui tardait que j’ouvre ma librairie pour y mettre tout mon bazar qui envahissait déjà bien notre maison à Arcizans-Dessus. Aujourd’hui, c’est chose faite, on a atterri, on s’est installé et on s’est retroussé les manches avec l’aide de plein de proches et de bons copains pour nous aider. C’est la librairie des Voyageurs. Les hommes voyagent, mais aussi les livres, et parfois ils arrivent chez nous, puis ils repartent dans de nouvelles mains, de nouveaux foyers, de nouvelles destinations. A l’occasion, si le cœur vous en dit, faites une halte, passez nous faire coucou, on saura bien vous recevoir.
